UN CARREFOUR MÉDIÉVAL

La « Mason » du Temple

La « Mason » au haut moyen-âge était une étape importante sur le parcours vers la Terre Sainte. Cette « mansio » (propriété), sur la route romaine Postumia, au XIIème siècle prit le nom de « Mason du Temple »  pour la présence en son sein de l’Ordre des Chevaliers Templiers.

L’Ordre des Chevaliers du Temple, persécuté dès 1307 par le Roi de France, Philippe Le Bel, fut définitivement supprimé en 1312 par le Pape avignonnais Clément V. Le dernier témoignage de la présence de Templiers à la Mason remonte à 1310, année où ont eu lieu le procès pour inquisition et la fermeture de la Domus templière.

À partir de 1319, les témoignages historiques confirment que la Mason a été occupée par les Chevaliers de l’Ordre de l’Hôpital de Saint Jean de Jérusalem (dits aussi Chevalier Hospitaliers puis connus comme les Chevaliers de Malte).

Pour cette raison, on retrouve la Croix de Malte sur d’anciens documents et cartes de la zone pour indiquer La Mason, et nous avons choisi de l’insérer dans notre logo.

À partir du XVème siècle les documents d’archive témoignent que la Mason ne fut plus habitée en permanence par des moines ou des chevaliers. S’en suivirent les dispersions de son patrimoine millénaire, des blessures qui finirent par le saccage du 8 avril 1848 de la main des Autrichiens (bataille de Sorio, au cours de la Première Guerre d’Indépendance Italienne).

Le critère général qui a inspiré le récent projet de restauration a été le respect absolu de la construction d’origine; nous nous sommes appuyés à l’édifice avec humilité en cherchant d’éviter des interventions forcées et trop voyantes, en soulignant uniquement les éléments d’origine de valeur historique et environnementale, en conservant ainsi cette atmosphère qui provient de l’histoire et que chaque pierre emmet.

Vous voulez en savoir plus?

Auprès de la Résidence vous pouvez trouver la documentation complète.
NOUS CONTACTER

«Il n’y a qu’une seule Maison, antique, très vieille, dominicale, alors que La Mason n’a d’autres maisons que celle située sur une colline et attachée à l’église, ceinte de murs.»

TEXTE ANTIQUE DE 1693